Un jardin intérieur offre un coin de nature et de tranquillité au cœur de la maison. Son entretien nécessite une attention régulière et des connaissances de base sur les besoins des plantes. Pour le maintenir en bonne santé et luxuriant, quelques pratiques essentielles doivent être adoptées.. Voici un guide complet pour entretenir votre jardin intérieur et le voir prospérer tout au long de l’année.
Tailler et entretenir régulièrement
Tailler les plantes permet de maintenir leur forme et de favoriser une croissance saine. En retirant les feuilles mortes ou jaunies, les fleurs fanées et les branches faibles, on améliore la circulation de l’air et on prévient les maladies. De plus, la taille encourage les plantes à produire de nouvelles pousses. Pour une taille précise et efficace, un sécateur électrique peut être très utile. Le modèle Black et Decker, dont les avantages sont à voir sur cette page, offre une coupe nette et facile, ce qui est idéal pour les petites branches et les tiges épaisses. Cet outil permet également de travailler plus rapidement et avec moins d’effort qu’un sécateur manuel.
Choisir les bonnes plantes
Certaines plantes s’épanouissent mieux en intérieur que d’autres. Par exemple, les plantes tropicales comme les philodendrons, les fougères et les orchidées prospèrent bien en intérieur grâce à leur tolérance aux conditions de faible luminosité et à leur besoin d’humidité constante. Les succulentes et les cactus, quant à eux, nécessitent moins d’eau et préfèrent les endroits lumineux. Choisissez ainsi plantes adaptées à vos conditions de vie, à votre niveau de lumière disponible et à votre capacité d’entretien est ainsi fondamental pour garantir leur santé à long terme.
Maîtriser l’arrosage
Une erreur courante consiste à arroser trop souvent les plantes intérieures, ce qui peut provoquer la pourriture des racines. Il est préférable de laisser le sol sécher légèrement entre les arrosages. Utiliser des pots avec des trous de drainage permet d’éviter l’accumulation d’eau au fond du pot. L’eau stagnante est souvent la cause principale de la mort des plantes d’intérieur. Par ailleurs, sachez que chaque type de plante a des besoins en eau différents. Par exemple, les succulentes nécessitent des arrosages rares mais abondants, tandis que les plantes tropicales préfèrent un sol légèrement humide en permanence. Pour vérifier si une plante a besoin d’eau, il suffit d’insérer un doigt dans le sol sur environ deux centimètres. Si le sol est sec à cette profondeur, il est temps d’arroser.
Assurer une lumière adéquate
La plupart des plantes intérieures ont besoin de lumière pour effectuer la photosynthèse, le processus par lequel elles produisent leur nourriture. Les plantes à faible luminosité, comme les pothos et les fougères, peuvent se contenter de la lumière indirecte. En revanche, les plantes à forte luminosité, comme les succulentes et les agrumes, nécessitent plusieurs heures de lumière directe par jour. Si la lumière naturelle est insuffisante, l’utilisation de lampes de croissance peut être une solution efficace pour fournir le spectre lumineux nécessaire à la photosynthèse. Placer les plantes près des fenêtres orientées au sud ou à l’est maximise aussi l’exposition à la lumière naturelle.
Gérer l’humidité et la température
Les plantes d’intérieur nécessitent un certain niveau d’humidité pour prospérer, surtout les plantes tropicales. En hiver, le chauffage intérieur assèche l’air, même s’il est indispensable pour votre confort. Utiliser un humidificateur ou placer les plantes sur des plateaux remplis de cailloux et d’eau aide ainsi à maintenir une humidité adéquate. Par ailleurs, la plupart des plantes intérieures préfèrent des températures entre 18 et 24 degrés Celsius. Les variations de température soudaines et les courants d’air froid peuvent les stresser, il est donc conseillé de les placer loin des fenêtres ou des portes qui sont fréquemment ouvertes en hiver.
Fertiliser de manière appropriée
Les plantes d’intérieur, tout comme celles de l’extérieur, ont besoin de nutriments pour grandir. Les engrais liquides sont souvent recommandés, car ils permettent une absorption rapide des nutriments. Un engrais équilibré avec un ratio NPK (azote, phosphore, potassium) égal, comme 10-10-10, convient généralement à la plupart des plantes intérieures. D’ailleurs, il est conseillé de les fertiliser pendant leur période de croissance active, généralement du printemps à l’automne. En hiver, lorsque la croissance ralentit, la fertilisation peut être réduite ou arrêtée. Trop fertiliser peut être aussi nuisible que de ne pas fertiliser du tout, car l’accumulation de sels endommage les racines.
Prévenir et traiter les maladies
Les plantes d’intérieur sont sujettes à diverses maladies et infestations de parasites. Les maladies fongiques comme le mildiou et l’oïdium, ainsi que les insectes comme les pucerons et les acariens, sont les plus courants. Une observation régulière des plantes permet de détecter rapidement les signes de maladie ou d’infestation. Pour prévenir les maladies, il est important de maintenir une bonne circulation de l’air autour des plantes, d’éviter l’excès d’humidité et de nettoyer régulièrement les feuilles. Si une plante est infestée, des traitements biologiques ou des insecticides doux doivent être utilisés comme les huiles de neem ou les savons insecticides.
Rempoter et renouveler le substrat
Le rempotage est nécessaire pour les plantes d’intérieur à mesure qu’elles grandissent et que leurs racines occupent tout l’espace du pot. Rempoter tous les 1 à 2 ans permet de renouveler le substrat, qui s’appauvrit en nutriments au fil du temps. Choisir un pot légèrement plus grand que le précédent et utiliser un terreau de qualité adapté aux besoins spécifiques de la plante favorise une croissance continue. Le moment idéal pour rempoter est au début du printemps, lorsque les plantes sortent de leur période de dormance hivernale. Lors du rempotage, il est essentiel de desserrer les racines et d’enlever délicatement l’excès de terre pour encourager une meilleure absorption des nutriments.
Adapter l’entretien aux saisons
En hiver, la lumière et l’humidité diminuent, et les plantes entrent souvent en dormance. Réduire les arrosages et les fertilisations pendant cette période est donc conseillé. En revanche, au printemps et en été, les plantes sont en pleine croissance et nécessitent plus d’eau, de lumière et de nutriments. Adapter les soins en fonction des saisons permet de respecter le cycle naturel des plantes. Il est également utile de surveiller les conditions météorologiques et de protéger les plantes des extrêmes de température, en particulier lors des vagues de chaleur estivales ou des froids hivernaux intenses nécessitant le port d’habits chauffants.